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Vous désirez devenir maçon ? C’est un métier très attractif dans le secteur du BTP puisqu’il offre de nombreuses opportunités dans le neuf comme dans l’ancien. Mais peut-on ouvrir une entreprise de maçonnerie sans diplôme ? Quelle réglementation doit-on respecter ? Quelles sont les étapes de création pour un entrepreneur en maçonnerie ? Dans ce guide, découvrez comment ouvrir une entreprise de maçonnerie dans les meilleures conditions et vous lancer en tant que maçon indépendant !
Le maçon est un artisan spécialisé dans la création des fondations, la construction des murs pour les bâtiments neufs ou en rénovation, et l’exécution de divers travaux d’entretien. Selon la taille de l’entreprise, l’activité peut être classée comme :
Le domaine de la maçonnerie étant réglementé, il est nécessaire de posséder des qualifications ou une expérience professionnelle adéquate pour démarrer une entreprise dans ce secteur. Le code APE attribué aux entreprises de maçonnerie est le 43.99C, correspondant aux travaux de maçonnerie générale et au gros œuvre de bâtiment.
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À l’heure actuelle, la France compte environ 110 000 entreprises de maçonnerie générant collectivement un chiffre d’affaires de 40 milliards d’euros. La majorité de ces entreprises sont des petites structures comptant moins de 20 salariés.
Il existe aussi une part significative de professionnels qui optent pour le régime de la micro-entreprise. Les données statistiques du secteur peuvent être consultées sur le site de la FFB (Fédération Française du Bâtiment) dédié à la maçonnerie et au gros œuvre.
Pour aspirer à une carrière de maçon, divers parcours de formation reconnus par le Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) sont à votre disposition. Pour s’orienter vers ce métier, vous pouvez suivre une formation de maçon comme :
💡 Si vous envisagez une reconversion professionnelle vers la maçonnerie, votre compte personnel de formation (CPF) ou des aides de Pôle Emploi, telles que la Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle (POEI), peuvent être des ressources utiles.
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La maçonnerie est un domaine du bâtiment et des travaux publics soumis à une certaine réglementation. Pour se lancer en auto-entrepreneur dans ce secteur, il est impératif de détenir un diplôme ou de justifier d’une expérience professionnelle minimale de 3 ans en rapport avec le métier de maçon.
Sans ces prérequis, il n’est pas autorisé de démarrer une activité d’auto-entrepreneur en maçonnerie. Dans le cas d’une reconversion professionnelle vers la maçonnerie, il est nécessaire de prouver ses compétences :
Au moment de l’immatriculation, il vous faudra fournir des justificatifs attestant de vos qualifications professionnelles pour ouvrir l’entreprise de maçonnerie.
Avant d’ouvrir une entreprise de maçonnerie, l’entrepreneur doit mûrement réfléchir à la structure de son entreprise. Dans cette phase préparatoire, il devra se pencher sur divers aspects clés :
Le choix de la forme juridique de l’entreprise dépendra principalement du nombre de personnes impliquées dans le projet. Ceci oriente vers des options de statuts juridiques spécifiques :
Que vous désiriez devenir auto-entrepreneur en maçonnerie ou créer une société, il est nécessaire de réaliser une analyse comparative des différentes formes juridiques et de leurs caractéristiques. Vous pourrez ainsi déterminer laquelle serait la plus appropriée en fonction des objectifs et besoins spécifiques de l’entreprise à créer. N’hésitez pas à vous faire accompagner par un expert-comptable !
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Puisque le domaine de la maçonnerie est classé dans l’artisanat, il est impératif de s’enregistrer auprès de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA) lors de la création de l’entreprise. La suite des procédures d’immatriculation et le coût des démarches varient en fonction de la structure juridique choisie par l’entreprise.
Avant de démarrer tout projet de construction et d’ouvrir une entreprise de maçonnerie, il est obligatoire d’avoir souscrit à une assurance de responsabilité civile professionnelle. De plus, pour les travaux de gros œuvre ou de construction, la loi exige que l’entreprise dispose d’une assurance décennale, une formalité habituellement requise pour les sociétés de maçonnerie.
Pour permettre à leurs clients de profiter des aides de l’État pour certains travaux, les entreprises de maçonnerie doivent détenir le label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). L’obtention de ce label passe par une formation spécifique dispensée par un organisme accrédité.
Il existe plusieurs spécialisations du label : RGE qualibat, RGE Eco artisan, etc. Ce label est essentiel pour que les clients puissent demander des aides financières telles que le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) ou l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ).
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Pour créer une société de maçonnerie, la réalisation d’une analyse du marché est une phase cruciale. Cela implique une évaluation approfondie du marché pour en saisir les dynamiques :
✔ Quels concurrents opèrent déjà dans ce domaine ?
✔. Existe-t-il des normes spécifiques régissant ce secteur ?
✔ Quels sont les comportements et les préférences des consommateurs cibles ?
N’hésitez pas à utiliser votre expérience personnelle et vos contacts pour élaborer votre proposition commerciale et vous démarquer !
Le busines plan est essentiel pour ouvrir une entreprise de maçonnerie dans de bonnes conditions. Il doit fournir une vue d’ensemble complète du projet. Ce document doit aborder les éléments suivants :
Chaque professionnel de la maçonnerie doit se plier aux réglementations qui régissent les activités du bâtiment. En plus des obligations d’assurance mentionnées ci-dessus, voici les principales dispositions à respecter :
Vous avez à présent toutes les clés pour ouvrir une entreprise de maçonnerie ! La création d’une entreprise de BTP demande un peu de réflexion et d’organisation. Les démarches varient selon le statut juridique choisi, mais vous pouvez être accompagné par des professionnels (expert-comptable par exemple) pour faire le meilleur choix.