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Vous avez envie de devenir plâtrier-plaquiste ? Le métier de plaquiste réalise des travaux de second oeuvre à l’intérieur d’un logement, et intervient généralement à la fin du chantier. C’est une spécialisation du BTP très intéressante, car en perpétuelle évolution avec de nouveaux matériaux et de nouvelles techniques.
Alors concrètement, que fait un plâtrier – plaquiste ? Quelles formations effectuer pour apprendre ce métier ? Quel est le salaire moyen et quelles sont les perspectives d’évolution ? Comment trouver un emploi ? Découvrez sans plus attendre notre fiche métier pour les métiers du plâtre !
Le plâtrier intervient autant sur les constructions neuves que sur les rénovations. Il s’occupe d’habiller les surfaces, et de notamment monter des cloisons ou bien des faux plafonds. Il s’agit donc d’un corps de métier de second oeuvre, qui consiste à aménager, isoler et décorer l’intérieur des bâtiments.
Son rôle consiste principalement à disposer des plaques préfabriquées en différentes matières (bois, métal, placoplâtre, plastique, etc.) sur des surfaces préalablement bâties par le maçon. Il s’occupe ensuite de l’enduit, du lissage et des joints pour ensuite faciliter le travail du peintre en bâtiment.
Le plaquiste intervient pour la partie isolation, qu’elle soit thermique ou phonique, et pour les coffrages et habillages des gaines techniques. Généralement, un seul et même artisan assure le rôle de plâtrier et de plaquiste, car les deux métiers sont complémentaires.
Être artisan plâtrier demande des compétences et des connaissances techniques particulières, qu’il s’agisse du savoir-faire ou du savoir-être :
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Les métiers du plâtre présentent de nombreux avantages pour les artisans.
Le plâtrier – plaquiste possède un rôle clé et effectue des prestations variées. Il a l’occasion d’utiliser des matériaux innovants et d’intervenir sur tous types de structures : bâtiments publics, immeubles, commerces, bureaux, monuments historiques, etc.
C’est un métier évolutif qui participe à la performance énergétique des constructions, et donc à la préservation de l’environnement. Et puisqu’il travaille en intérieur, il n’est pas soumis aux conditions climatiques comme beaucoup d’autres corps de métier du BTP.
L’un des seuls inconvénients consiste à devoir se déplacer sur les chantiers clients, qui peuvent être éloignés de son domicile. Le port de charges lourdes peut être quotidien, mais des machines de levage facilitent généralement cette tâche.
Le CAP Plâtrier plaquiste a été remplacé en 2019 par le CAP Métiers de plâtre et de l’isolation. L’étudiant peut commencer cette formation dès la 3e, en apprentissage ou à temps plein.
Elle se prépare généralement en 2 ans, avec à la clé toutes les compétences et savoir-faire techniques liés à cette spécialité. À la fin de ses études, l’élève est donc capable de prendre en charge l’aménagement intérieur d’un bâtiment (cloisons, plafonds, gaines techniques, etc.).
Il connaît également les techniques de plâtrerie sèche et sera sensibilisé aux problématiques environnementales. C’est pour cela que le CAP débouche généralement directement sur la vie active.
L’étudiant peut alors intégrer une entreprise, faire ses preuves et appliquer concrètement ce qu’il aura appris en 2 ans. S’il souhaite poursuivre ses études pour approfondir ses connaissances, c’est tout à fait possible grâce à la MC Plaquiste, qui se déroule sur 1 an.
Beaucoup plus spécialisé, il existe aussi le CAP Staffeur ornemaniste pour les étudiants qui souhaitent déjà s’orienter sur cette spécialisation.
D’autres options existent pour poursuivre ses études de plâtrier – plaquiste, autres que la Mention Complémentaire. Nous en dénombrons 2 principaux :
Après avoir suivi une formation initiale de plâtrier et/ou disposer de plusieurs années d’expérience, le plaquiste peut prétendre aux évolutions professionnelles suivantes :
Le métier de plaquiste n’est pas simplement réservé aux étudiants ! Il est aussi possible de devenir plâtrier pour les adultes, par le processus de formations de reconversion.
Pour commencer, l’organisme Afpa propose une formation qualifiante de plaquiste. D’une durée de 6 mois (4 modules et 2 périodes d’entreprise), elle donne droit à un certificat professionnel de niveau 3. L’admission se fait simplement sur dossier.
Il est possible de l’effectuer en alternance si vous souhaitez avoir un aperçu du terrain plus rapide. Vous pouvez retrouver le programme de la formation, ainsi que la liste des centres de formation plâtrier-plaquiste sur le site de l’Afpa.
Si vous n’avez pas la possibilité d’effectuer la formation plaquiste de l’Afpa, vous pouvez vous tourner vers Pôle emploi. Chaque salarié cotise pour un fonds de formation, qui donne droit à une aide financière.
Il n’y a pas de formation plaquiste chez Pôle emploi directement, mais l’organisme répertorie toutes les possibilités en France et vous accompagne dans votre recherche. Ils vous permettent notamment d’améliorer votre dossier de candidature et de choisir la formation la plus pertinente selon vos besoins.
Une formation de plâtrier – plaquiste est fortement recommandée pour monter sa propre entreprise. Cette profession reste réglementée, et tout le monde ne peut pas simplement se lancer à son compte.
Cependant, si vous justifiez d’une expérience professionnelle d’au moins 3 ans dans ce milieu, il est possible d’obtenir une dérogation par validation d’expérience (VAE), et de pouvoir créer son statut auto-entrepreneur.
Toutes les informations légales et les démarches à effectuer sont expliquées pas à pas juste ici : devenir auto-entrepreneur dans le bâtiment : le guide.
Pour trouver ses premiers clients, le point du démarchage est évoqué dans un paragraphe à la fin de cet article.
Pour tous les corps de métier du BTP, le salaire des apprentis est défini en pourcentage du SMIC, de leur âge et de la progression de leur cycle de formation.
Et les apprentis plâtrier – plaquiste ne dérogent pas à la règle. Voici le pourcentage du SMIC qu’ils obtiennent par mois, sauf accords régionaux plus favorables :
À noter que le salaire brut correspond au salaire net, puisque l’apprenti n’est pas soumis aux charges salariales. Il existe également quelques exceptions et règles qui peuvent influer sur le montant final mensuel.
Par exemple, deux contrats d’apprentissages effectués l’un après l’autre doivent avoir un niveau de rémunération au moins égal, sinon supérieur.
Ou bien, l’apprenti a droit à une augmentation de salaire dès le mois suivant son anniversaire s’il franchit un palier (par exemple, passer de 20 à 21 ans).
Le salaire d’un plâtrier-plaquiste débutant est de 1 539,42 € brut mensuel, ce qui revient à un revenu net de 1 219 €.
Cela correspond au SMIC appliqué pour ce métier, mais le montant ne prend pas en compte les primes et avantages dont profite l’ouvrier : les primes paniers-repas, les primes de déplacement, etc.
Aux cotisations habituelles s’ajoute ensuite l’impôt en prélèvement à la source, qui impute alors le plâtrier d’un pourcentage de son revenu. Généralement, le taux applicable est de 4,5 %.
La grille de salaire d’un plaquiste en début de carrière peut varier selon les régions, en fonction des conventions collectives établies. Ensuite, plus le salarié monte en expérience, plus son salaire augmente en proportion.
Le salaire d’un plaquiste est négociable à la hausse dès que celui-ci accumule de l’expérience et des compétences. Tout savoir-faire supplémentaire augmente la valeur ajoutée délivrable par l’artisan.
En somme, tout ce qui vous démarque de vos concurrents vous fait prendre de la valeur, et justifie donc une rémunération plus importante. Pour obtenir une fiche de paie plus généreuse, voici les différents arguments que celui-ci peut mettre en avant auprès de son employeur :
Le salaire d’un plaquiste à son compte dépend des tarifs qu’il décide d’appliquer. Il faut donc commencer par définir son taux horaire, c’est-à-dire le taux qui permet d’être rentable et de dégager un salaire.
Il faut penser aussi charges courantes, qui selon le statut peuvent ou non être déduites de son entreprise (achat de matériel ou d’outils, carburant du véhicule utilitaire, local, assurances, etc.).
Pour donner un ordre d’idée, le tarif moyen d’un plâtrier est situé entre 15 et 50 € le m2, avec un tarif horaire de 20 à 45 € HT.
Il suffit donc de trouver des chantiers intéressants et de se faire un nom dans le milieu pour facturer le prix qui semble juste et/ou qui permet de vivre confortablement.
Justement, comment trouver un emploi de plaquiste ou des chantiers ? Il existe plusieurs solutions et canaux de communication en fonction de votre statut professionnel :
Le métier de plâtrier – plaquiste est particulièrement avantageux, car il regroupe nombre d’avantages du bâtiment sans pour autant y ajouter les inconvénients. L’artisan travaille donc en intérieur, et s’occupe de l’habillage des cloisons internes. Il intervient ensuite dans le lissage et l’isolation de la structure. Généralement, il est conseillé de suivre une formation pour devenir plaquiste, ce qui permet d’apprendre les compétences techniques nécessaires à la bonne réalisation des tâches qui lui incombent. En effet, un plâtrier – plaquiste est minutieux et soucieux du travail bien fait. Maîtrisant les nouvelles techniques et les nouveaux matériaux en vogue, il n’aura aucun mal à trouver des chantiers ou à se rendre indispensable pour son entreprise.