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Lors de l’achat d’un terrain pour la construction d’une maison, plusieurs types de contrat peuvent être mis en place entre le constructeur et le maître d’ouvrage. Parmi les différentes options disponibles, le Contrat de Construction de Maison Individuelle, ou CCMI, est souvent considéré comme le plus sécurisant contre les aléas du chantier. Définition du CCMI, obligations de chaque partie, quelle garantie constructeur demander, recours en cas de litige : découvrez notre guide complet !
Le contrat CCMI, c’est quoi ? Le Contrat de Construction de Maison Individuelle (CCMI) est un accord établi pour la construction d’une maison individuelle ou d’un bâtiment contenant au maximum 2 logements pour le même propriétaire.
La construction finale doit être utilisée soit à des fins résidentielles soit mixtes (professionnelles et résidentielles). Le contrat CCMI offre une sécurité juridique supérieure par rapport à celle d’un contrat de maîtrise d’œuvre (où un architecte ou un maître d’œuvre coordonne les travaux) ou aux contrats signés séparément avec différents artisans.
Par exemple, dans le cadre du CCMI, le constructeur doit obligatoirement fournir une garantie de livraison. C’est précisé dans l’article premier de la proposition de loi n°975 : toute entité dont la responsabilité décennale est engagée doit contracter une garantie de livraison avec un établissement financier. Cette mesure propose d’étendre les exigences de garantie de livraison déjà présentes dans le CCMI à tous les contrats de construction de maison individuelle.
Comme mentionné précédemment, le Contrat de Construction de Maison Individuelle offre un niveau de protection élevé. Le projet de construction bénéficie de plusieurs garanties auxquelles le constructeur doit souscrire, ce qui garantit une couverture solide pendant et après la réalisation des travaux :
Il est important de noter que le contrat de construction CCMI doit préciser l’assureur qui prendra le relais pour achever les travaux en cas de défaillance financière du constructeur. De plus, le CCMI doit être signé avant le début des travaux, détaillant les délais de construction et le prix fixe de l’habitation. Le constructeur est tenu de respecter ces engagements.
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Lors de l’achat d’une propriété neuve, un dépôt de garantie est requis lors de la signature du contrat. La somme demandée dépend du constructeur :
Il est aussi nécessaire de souscrire une assurance dommages-ouvrage. Cette assurance commence à la fin de la garantie de parfait achèvement et s’étend sur 9 ans. En cas de problèmes, elle assure le financement des réparations avant que la garantie décennale ne prenne effet.
Enfin, pour utiliser un CCMI, l’achat du terrain doit être fait indépendamment. La combinaison d’un achat de terrain et de la construction est gérée par un contrat de Vente en l’État Futur d’Achèvement (VEFA). Comme mentionné précédemment, la limite est de 2 logements maximum sur ce terrain. De plus, les banques ne financent généralement pas un terrain seul, mais le projet dans son ensemble.
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Le délai de rétractation pour un Contrat de Construction de Maison Individuelle (CCMI) est de 10 jours. Ce délai commence à courir à partir du lendemain de la réception du contrat signé par les deux parties. Durant ce laps de temps, il est possible d‘annuler le contrat sans avoir à se justifier et sans pénalité. Si le maître d’ouvrage choisit de se rétracter, il doit envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception au constructeur et tout dépôt de garantie déjà versé doit lui être restitué.
Pour rédiger un contrat de construction de maison individuelle (CCMI), il est essentiel de respecter certaines formalités avant le début des travaux. Ce contrat doit être formalisé par écrit et signé entre le maître d’ouvrage et le constructeur.
Une fois signé, un exemplaire du contrat (y compris toutes les annexes) doit être remis au maître d’ouvrage par envoi recommandé avec accusé de réception. Les documents à annexer au contrat comprennent :
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Le contrat de construction de maison individuelle (CCMI) avec fourniture de plan permet la construction d’une maison ou d’un immeuble selon un plan fourni par le constructeur. Selon l’article L. 231-1 du Code de la construction et de l’habitation, le contrat doit inclure les éléments suivants :
Dans le cas d’un contrat CCMI sans fourniture de plan, aussi connu sous le nom de contrat de louage d’ouvrage, le maître d’œuvre est responsable de la réalisation des travaux de gros œuvre et de mise hors d’eau et hors d’air. Ce contrat doit être formulé par écrit et doit inclure les éléments suivants :
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L’article 1792 du Code civil stipule que tout constructeur d’un ouvrage est automatiquement tenu responsable envers le maître ou l’acquéreur de l’ouvrage pour tout dommage qui compromet la solidité de la construction ou qui, en affectant un élément constitutif ou un équipement, rend l’ouvrage impropre à son usage prévu.
En cas de désordre constaté, le client doit d’abord sommer l’entreprise de procéder aux réparations nécessaires. Si l’entrepreneur ne remplit pas ses obligations, il convient de notifier le sinistre à l’assureur de dommages-ouvrage par lettre recommandée avec accusé de réception.
Pour régler un différend avec un constructeur, il est possible de recourir à une procédure de référé, qui permet au juge d’ordonner une expertise et, éventuellement, le versement de dommages et intérêts provisoires.
Il est aussi possible d’engager une action en justice contre le constructeur en le faisant assigner via un huissier. Pour les litiges dont le montant est inférieur à 10 000 €, le tribunal d’instance est compétent. Pour ceux dépassant 10 000 €, il est nécessaire de se tourner vers le tribunal de grande instance.
Le Contrat de Construction de Maison Individuelle (CCMI) a donc été mis en place pour offrir une protection aux particuliers. C’est le type de contrat le plus courant pour la construction de maisons individuelles, et il est vivement conseillé de souscrire à ce contrat de construction pour bénéficier des garanties prévues par la législation française !