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Si la construction vous passionne et que vous appréciez le travail en extérieur, le métier de canalisateur pourrait être idéal pour vous. C’est une profession qui demande notamment d’importantes compétences techniques, une rigueur exemplaire et un bon esprit d’équipe. Comment devenir canalisateur ? Quel est le salaire moyen ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur l’expert des réseaux d’eau potable et usée avec notre fiche métier canalisateur complète !
Le canalisateur ou la canalisatrice est responsable de l’installation et de l’entretien des réseaux de distribution d’eau potable et des systèmes d’évacuation des eaux usées.
Ce métier comprend le creusement de tranchées avec des machines de chantier, la mise en place de tuyaux et d’hydrants, l’installation de raccords, ainsi que l’aménagement de dispositifs d’accès pour la maintenance régulière ou d’urgence. Il emploie des méthodes traditionnelles comme la tranchée ouverte et la soudure, mais aussi des techniques avancées telles que le micro-tunnelier et le forage téléguidé.
Le canalisateur contribue également à la construction d’infrastructures essentielles comme les châteaux d’eau, les réservoirs et les aqueducs. Outre la gestion de l’eau, il installe également des conduits pour le transport de gaz et d’électricité, nécessitant des certifications spécifiques.
Ce professionnel du BTP travaille majoritairement en extérieur (dans des conditions climatiques variées) et doit suivre strictement les normes de sécurité et environnementales des chantiers. Les risques inhérents au métier exigent le port d’équipements de protection (EPI) comme des casques et chaussures de sécurité.
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Les constructeurs de réseaux de canalisations se déplacent fréquemment selon les besoins des différents chantiers. Majoritairement, ces déplacements sont quotidiens en fonction de la distance des sites. De plus, plusieurs compétences sont nécessaires pour devenir canalisateur :
Le métier de canalisateur, centré sur l’installation et la maintenance des réseaux de distribution d’eau et d’évacuation des eaux usées, offre une carrière dynamique et essentielle pour le bien-être des communautés. Il permet également une formation continue et l’adoption de technologies de pointe, tout en offrant la possibilité de travailler principalement en extérieur.
Dans les avantages, nous pouvons citer :
Cependant, devenir canalisateur comporte aussi des défis significatifs, comme la nature physique du travail, l’exposition à des risques de blessure, ou encore les conditions météorologiques parfois extrêmes. Les horaires peuvent être irréguliers, avec des interventions en cas d’urgence qui perturbent la routine quotidienne.
Enfin, la nécessité de se déplacer fréquemment pour se rendre sur différents sites peut influencer l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Mais pour ceux qui valorisent la résilience et la flexibilité, ce métier de canalisateur peut être gratifiant malgré ses exigences !
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Quelle formation canalisateur suivre ? Sachez que le métier est accessible dès l’obtention d’un CAP canalisateur. Voici quelques exemples de formations selon les différents niveaux :
Des certifications complémentaires comme le Certificat d’Aptitude à la Conduite En Sécurité (CACES) et diverses habilitations (électricité, gaz) peuvent également être nécessaires. Après 3 années d’expérience professionnelle, il est possible d’obtenir les certifications professionnelles suivantes :
En France, le salaire de canalisateur moyen varie entre 1 900 et 2 000 € bruts par mois, ce qui équivaut à un salaire annuel de 22 500 à 24 000 € bruts. Les débutants dans ce domaine peuvent s’attendre à gagner plus que le SMIC, souvent autour de 1 300 € nets mensuels.
Un canalisateur expérimenté peut ensuite gagner entre 1 900 et 2 100 € nets mensuels, avec un salaire annuel pouvant dépasser les 29 000 € bruts.
En plus du salaire de base, certains employeurs offrent des avantages supplémentaires comme des indemnités pour les repas (paniers-repas) et le remboursement des frais de déplacement.
Des primes peuvent également être accordées selon la taille de l’entreprise, les responsabilités assumées et la convention collective applicable.
Un canalisateur expérimenté peut choisir de se lancer dans l’entrepreneuriat en créant sa propre entreprise de travaux publics, ce qui lui offre la possibilité de diriger ses propres projets et d’être son propre patron.
Dans ce cas, le taux horaire d’un canalisateur varie puisqu’il est librement fixé par l’auto-entrepreneur. En moyenne, il se situe autour de 30 à 50 € de l’heure. Ce tarif peut varier en fonction de plusieurs facteurs, comme la région, la complexité des projets ou encore la demande locale.
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La progression professionnelle d’un canalisateur est facilitée par l’accumulation d’expérience pertinente et l’engagement dans la formation continue. Après plusieurs années dans le milieu, un poseur de canalisations peut accéder au poste de chef d’équipe.
Dans ce rôle, il est responsable de la gestion d’une équipe, de la supervision des travaux, de la planification des activités et de la coordination avec les autres corps de métier présents sur le chantier. Avec davantage d’expérience, il peut aussi évoluer vers le poste de chef de chantier, où il prendra en charge la supervision globale du chantier, la gestion des équipes, des délais, et du budget.
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Le métier de canalisateur est une profession très intéressante, qui vous permet de travailler pour un large spectre d’entreprises privées et de collectivités territoriales. C’est un corps de métier moins connu dans le BTP, qui offre toutefois des opportunités de travail et d’évolution prometteuses, à différents niveaux d’études !