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Vous désirez vous lancer dans l’entrepreneuriat ? Pour financer votre projet, réunir un capital de départ et faire les bons choix fiscaux et juridiques, sachez qu’il existe des aides financières et des accompagnements gratuits pour les créateurs ou repreneurs d’entreprise. Ces dispositifs, mis en place par l’État et les organismes sociaux comme Pôle emploi, permettent aux entrepreneurs de démarrer leur entreprise plus sereinement. Mais vers quelle aide à la création d’entreprise se tourner en 2024 ? Dans cet article, découvrez 10 solutions adaptées à différents profils !
Une aide à la création d’entreprise permet d’accompagner et de soutenir les entrepreneurs dans leur projet, peu importe le secteur d’activité ou le statut juridique choisi. Il existe une multitude d’aides aux entreprises pour répondre aux besoins et objectifs de tous les créateurs.
Ces dispositifs représentent donc un véritable tremplin pour se lancer dans l’entrepreneuriat plus sereinement. Ils permettent également d’encourager des secteurs d’activité, de favoriser l’égalité des chances, de stimuler l’emploi pour réduire le chômage, de favoriser la réinsertion professionnelle ou encore de redynamiser un territoire.
Les subventions de création d’entreprise peuvent prendre plusieurs formes, et il ne s’agit pas toujours d’une aide financière :
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Faisons maintenant le tour des différentes aides à la création d’entreprise disponibles en 2024 !
Première aide à la création d’entreprise : le dispositif Nacre (Nouvel accompagnement pour la création ou la reprise d’entreprise). Accordée par les régions, elle s’adresse aux créateurs et aux repreneurs d’entreprises et se traduit par un accompagnement de 3 ans pour réaliser le montage du projet d’entreprise.
L’entrepreneur peut ainsi bénéficier d’une expertise pour optimiser sa structuration financière et faciliter le démarrage de son activité. Si vous remplissez les critères d’éligibilité, il faut envoyer votre demande à l’organisme conventionné par l’État et la Caisse des dépôts et consignations de votre région.
L’ACRE (Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise) est une aide de l’État. Elle permet d’être partiellement exonéré des charges sociales durant la première année d’activité de son entreprise (généralement une micro-entreprise), avec des seuils de revenus à ne pas dépasser.
À savoir que pour être éligible au dispositif, il ne faut pas avoir bénéficié de l’ACRE durant les 3 dernières années. En société, il n’y a aucune démarche à réaliser puisque cette aide pour créer une entreprise est automatiquement appliquée. Pour un entrepreneur individuel, il faut toutefois envoyer une demande auprès du CFE compétent.
Le contrat Cape (Contrat d’appui au projet d’entreprise) désigne un programme de préparation à la création d’entreprise ou de reprise d’une activité. Ce contrat est associé à une formation délivrée par une entreprise ou une association pour apprendre à financer sa création d’entreprise et à gérer son activité. Par exemple, cet accompagnement inclut :
Un contrat Cape est conclu pour un an et peut être renouvelé 2 fois. Tous les créateurs ou repreneurs d’entreprise sont éligibles, à part les salariés à temps plein et les dirigeants associés uniques de SASU et EURL. Le bénéficiaire d’un contrat Cape est affilié au régime de la sécurité sociale, ce qui intègre une couverture contre les accidents de travail.
Pour participer au financement d’une création d’entreprise ou de reprise, vous pouvez obtenir l’allocation de retour à l’emploi (ARE) : elle permet de continuer à percevoir une partie de ses allocations chômage en plus de la rémunération générée par l’entreprise créée.
Cette aide à la création d’entreprise s’adresse principalement aux micro-entrepreneurs puisqu’ils peuvent ainsi cumuler le statut d’auto-entrepreneur avec le chômage. Le processus de maintien des minimas sociaux concerne aussi le RSA (ou prime d’activité) dont le montant est réévalué tous les 3 mois.
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L’ARCE (Aide à la reprise ou à la création d’entreprise) prend quant à elle la forme d’une aide financière qui se substitue au versement de l’ARE puisque le maintien des allocations chômage ne peut pas se cumuler à l’ARCE. En effet, cette aide Pôle emploi à la création d’entreprise consiste en un versement de 45 % du reliquat des droits au chômage en 2 paiements.
Pour en bénéficier, il faut donc au préalable avoir obtenu l’ACRE et l’exonération de charges sociales pendant 1 an, puis avoir déclaré son projet à Pôle emploi. Choisir l’ARCE peut se révéler très intéressant pour obtenir un capital de départ.
L’AGEPI (Aide à la garde d’enfants pour parent isolé) est une aide à la création d’entreprise peu connue, alors qu’elle peut être d’un grand soutien pour les parents seuls et au chômage. Elle prend la forme d’une aide financière (non imposable sur le revenu) pour financer les solutions de garde d’enfants pour les créateurs ou repreneurs d’une entreprise. Pour en bénéficier, il faut :
Notre septième aide à la création d’entreprise concerne les jeunes entreprises avec des dépenses de R&D (Recherche & Développement) conséquentes. Le statut JEI (Jeune Entreprise Innovante) offre des allégements fiscaux ou des exonérations de charges sociales.
Pour profiter de cette aide, il faut généralement déposer un dossier JEI aux impôts dans un délai de 10 mois après la création de l’entreprise. Il ne s’agit toutefois pas d’une demande obligatoire, même si elle reste conseillée pour être certain de rentrer dans le dispositif.
Une aide de l’État à la création d’entreprise peut également prendre la forme d’un financement public, comme c’est ici le cas avec le CIR (Crédit d’impôt recherche). Ce dispositif offre une réduction d’impôts à destination des jeunes TPE/PME et des grandes entreprises (aucune limite de taille).
Comme pour le JEI, le CIR a pour objectif de financer les entreprises avec de forts investissements dans des activités de R&D. À savoir que pour les sociétés PME, le CIR peut être complété par le Crédit d’impôt innovation (CII).
Le financement de création d’entreprise concerne également les bourses et les récompenses de concours pour les porteurs de projets innovants. Ces aides financières permettent d’accélérer le développement de l’entreprise. Parmi les plus connues en France, on compte : Bourse French tech1, French tech émergence, French tech tremplin, Concours I Lab ou encore le Prix de l’initiative numérique.
Enfin, une aide financière auto-entrepreneur ou encore un prêt de création d’entreprise peuvent être accordés par les régions ou les départements, à un niveau local. Il faut pour cela se rapprocher des organisations de votre région, à savoir que les dispositifs et le degré d’accompagnement varient d’un territoire à l’autre.
Afin de connaître les aides accordées, rapprochez-vous de votre Centre de formalités des entreprises (CFE). Pour citer quelques financements régionaux, il existe : le Pass Création en Bretagne, le CREA’IMPRESE en Corse, l’Entrepreneur#Leader en Île-de-France ou encore le Cap création sur l’île de La Réunion.
Certains secteurs géographiques sont également favorisés (zones franches urbaines, zones d’aide à finalité régionale, zones de revitalisation rurale, bassins d’emploi à redynamiser ou quartiers prioritaires de la politique de la ville).
Avant de lancer votre projet d’entreprise, il est important que vous vous renseigniez sur les aides et financements auxquels vous avez droit. Il serait dommage de passer à côté de l’opportunité d’avoir un capital de départ ou de bénéficier de conseils experts ! L’aide financière à la création d’entreprise s’adresse à tous pour encourager l’entrepreneuriat en France et dynamiser l’activité de l’Hexagone. Financements, exonérations fiscales, conseils, formations gratuites, prêt avantageux : profitez vous aussi de ces aides pour créer votre entreprise dans de bonnes conditions.