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On entend souvent parler d’actionnaires dans les grandes entreprises ou les marchés financiers. Mais au fond, que signifie être actionnaire ? Ce n’est pas seulement investir de l’argent dans une entreprise : c’est aussi jouer un rôle central dans son fonctionnement. Être actionnaire, c’est avoir une influence sur les décisions stratégiques, participer (indirectement ou non) à son avenir et profiter de ses réussites. Alors, qu’est-ce qui se cache vraiment derrière ce terme ? Plongeons dans l’univers des actionnaires pour tout comprendre !
Devenir actionnaire, c’est participer directement à la vie et au développement d’une entreprise. Mais qui sont exactement les actionnaires et en quoi se distinguent-ils des autres investisseurs ?
Un actionnaire est une personne physique ou morale (ce qui signifie un particulier ou une entreprise) qui détient des actions dans une entreprise. Ces actions représentent une part du capital de la société, ce qui fait de l’actionnaire un copropriétaire (à hauteur de ses parts). Généralement, il est possible de devenir actionnaire :
Même s’ils sont souvent confondus, l’actionnaire et l’investisseur ne désignent pas la même chose ! L’actionnaire est toujours un investisseur puisqu’il place son argent dans une entreprise pour en tirer profit. Cependant, un investisseur peut opérer dans des domaines plus larges (comme les obligations, les fonds immobiliers ou les start-ups) sans nécessairement posséder des parts d’une société. En clair, tous les actionnaires sont des investisseurs, mais tous les investisseurs ne sont pas actionnaires.
Les actionnaires jouent un rôle actif dans la vie d’une entreprise. Leurs responsabilités et avantages sont multiples, allant du financement au partage des bénéfices.
La fonction principale de l’actionnaire, c’est d’apporter des fonds à l’entreprise en achetant ses actions. Ces capitaux permettent ensuite à la société de financer ses projets, d’investir dans son développement ou de surmonter des périodes difficiles. En contrepartie, l’actionnaire devient copropriétaire de l’entreprise.
En tant que détenteurs de parts de l’entreprise, les actionnaires ont un droit de regard sur les décisions importantes. Ainsi, lors des assemblées générales (AG), ils votent sur des questions comme la nomination des dirigeants, les grandes orientations stratégiques ou la distribution des bénéfices. Les actionnaires ont donc une influence directe sur l’avenir de l’entreprise ! Il existe toutefois une exception, celle des actions « sans droit de vote ».
Enfin, l’actionnaire peut percevoir une part des bénéfices réalisés par l’entreprise : c’est ce qu’on appelle les dividendes. Ce revenu représente alors une récompense pour avoir investi dans la société. Son montant dépend de la performance financière de celle-ci, ainsi que des décisions prises en assemblée générale.
Il existe plusieurs catégories d’actionnaires, et tous ne jouent pas le même rôle dans une entreprise : tout dépend de leur implication, de leur part de capital et de leur nature.
Les actionnaires majoritaires détiennent une part importante du capital de l’entreprise (souvent supérieure à 50 %), ce qui leur confère un pouvoir significatif pour influencer les décisions stratégiques. À l’inverse, les actionnaires minoritaires possèdent une fraction plus petite du capital : ils ont donc moins d’impact sur les votes en AG, même s’ils bénéficient des mêmes droits fondamentaux.
Les actionnaires individuels sont des particuliers qui investissent directement dans une entreprise, généralement via des bourses ou des placements privés. Les actionnaires institutionnels, en revanche, représentent des entités comme des fonds de pension, des banques ou des compagnies d’assurance. Elles réalisent donc souvent des investissements plus importants, en obtenant aussi plus de poids sur les décisions de l’entreprise.
Comme leur nom le sous-entend, les actionnaires actifs participent activement à la gestion ou à la stratégie de l’entreprise. Ils peuvent siéger au conseil d’administration, apporter des idées ou encore surveiller de près les activités. Les actionnaires passifs, quant à eux, se contentent de détenir des actions dans un objectif de profit, sans s’impliquer directement dans la gestion ou la prise de décisions.
Être actionnaire permet d’obtenir des droits, mais cela ne va pas sans devoirs ! En effet, il faut aussi assumer certaines responsabilités selon le type et la structure de l’entreprise.
Les actionnaires ont droit à une part des bénéfices de l’entreprise, souvent distribuée sous forme de dividendes. Ils peuvent également réaliser des plus-values en vendant leurs actions à un prix supérieur à celui d’achat (si la valeur de l’entreprise augmente). Ces avantages financiers représentent alors une récompense pour le capital investi.
Un actionnaire a le droit de participer aux décisions importantes de l’entreprise. Lors des assemblées générales, il peut voter sur des sujets comme la nomination des dirigeants, les orientations stratégiques ou l’approbation des comptes. Chaque action détenue correspond généralement à une voix : ainsi, les actionnaires détiennent une influence proportionnelle à leur investissement.
L’une des particularités d’être actionnaire, c’est que la responsabilité financière est limitée au montant investi dans les actions. Concrètement, cela signifie qu’en cas de difficultés financières ou de faillite de l’entreprise, un actionnaire ne peut pas être tenu responsable au-delà de la somme qu’il a investie.
Tout le monde peut devenir actionnaire : c’est une démarche accessible à toute personne souhaitant investir dans une entreprise.
La méthode la plus courante pour devenir actionnaire est d’acheter des actions sur les marchés boursiers. En passant par une plateforme de courtage ou une banque, vous pouvez acquérir des parts d’entreprises cotées en bourse. Ce processus est rapide et ouvert à tous, mais il nécessite tout de même une certaine connaissance des marchés financiers : c’est ce qui vous permettra de faire des choix éclairés.
Pour les entreprises non cotées, il est possible de devenir actionnaire en participant à une levée de fonds. Dans ce cas, vous investissez directement dans une société en phase de croissance ou de lancement. Cette approche est souvent utilisée par les start-ups et offre un potentiel de rendement élevé, même si le risque de perte de capital est aussi plus important.
Certaines entreprises non cotées permettent aux investisseurs de devenir actionnaires par d’autres moyens, par exemple l’achat de parts dans des sociétés coopératives ou des petites et moyennes entreprises. C’est l’occasion de soutenir des projets locaux ou spécifiques tout en devenant copropriétaires de l’entreprise !
Les actionnaires influencent de manière significative la trajectoire d’une entreprise : ses orientations stratégiques, son développement financier ou encore opérationnel.
Les actionnaires (notamment les majoritaires ou institutionnels) ont un poids déterminant lors des assemblées générales. Par exemple :
Dans des entreprises cotées, des investisseurs activistes (comme certains fonds) utilisent d’ailleurs leur influence pour pousser à des changements rapides, par exemple des restructurations, une cession d’actifs ou une révision des politiques environnementales.
Les capitaux injectés par les actionnaires viennent avec de nombreux avantages :
Il est aussi tout à fait possible que des divergences apparaissent entre actionnaires et dirigeants. Ces désaccords sont souvent liés aux priorités stratégiques ou à la gestion financière : un groupe d’actionnaires peut exiger des dividendes élevés alors que les dirigeants préfèrent réinvestir les bénéfices dans l’entreprise. Il devient alors plus difficile de prendre des décisions ou de préserver la stabilité de l’entreprise. Dans certains cas, ils peuvent même conduire à un remplacement de la direction ou à une revente d’actions !
Prenons l’exemple de Danone en 2021 : sous la pression d’actionnaires activistes, le PDG Emmanuel Faber a été contraint de quitter ses fonctions. Autre exemple de Renault-Nissan : les tensions historiques entre l’État français (actionnaire majeur de Renault) et les dirigeants de Nissan ont complexifié les relations au sein de l’alliance.
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Acheter des actions, c’est bien, mais surveiller leurs performances, c’est encore mieux ! Pour rester informés et réagir rapidement aux évolutions du marché, voici les outils les plus pratiques :
Les actionnaires sont des éléments indissociables des entreprises ayant ouvert leur capital. Ils apportent des fonds en échange de dividendes et de droits dans la gestion de la société. Et la bonne nouvelle, c’est qu’en 2025, il n’a jamais été aussi simple de devenir actionnaire et de suivre ses investissements ! Découvrez comment devenir actionnaire et contribuer à la croissance des entreprises grâce à des outils adaptés et des conseils d’experts.